Axe 2: Interactions humain-environnement-technologie

La prise en compte de la complexité des interactions entre l’humain et l’environnement est au cœur du développement de villes intelligentes et sensibles, capables de soutenir la mobilité de tous au moyen des technologies.

Interactions humaines

L’être humain est une composante centrale des écosystèmes intelligents (voir axe 1), non seulement en ce qu’il participe activement aux collectes de données sur l’environnement, mais aussi en tant qu’acteur d’interactions complexes et sensibles avec ce dernier, médiées ou non par les technologies. 

Les travaux de la Chaire cherchent à caractériser les interactions entre les personnes ayant des incapacités et les personnes âgées, et leur environnement non seulement physique, mais aussi social et technologique, en intérieur comme en extérieur. Cette approche écologique a pour objectif de mieux comprendre les enjeux de mobilité de ces publics afin de développer des offres d’assistance adaptées et personnalisables, tenant compte de la variabilité physique, perceptive et cognitive des profils individuels.

Cette dimension de la recherche de la Chaire repose sur un ensemble de capteurs et d’outils issus des sciences humaines, permettant de questionner et de mesurer le raisonnement spatial, la charge cognitive, la construction de représentations de l’environnement ou encore les stratégies de navigation des personnes dans l’espace. Des données oculométriques, des données physiologiques, des entretiens et des tests psychologiques de référence sont notamment mis en œuvre afin de comprendre les spécificités propres à chacun.    

Environnements virtuels

Les recherches sur les interactions humain-environnement-technologie peuvent recourir aux dispositifs de réalité virtuelle, de réalité augmentée et de réalité mixte, que ce soit en tant qu’objet d’étude ou comme support à la recherche.

La Chaire fait appel à divers dispositifs de réalité virtuelle et de réalité augmentée afin de mesurer certaines formes d’interactions difficiles à observer en environnement réel avec des populations vulnérables. Des environnements réels (notamment bâtis) sont modélisés en 3D et servent également de base de comparaison aux études menées en environnement réel.

La recherche menée au sein de la Chaire s’intéresse aussi aux comportements et stratégies de mobilités des personnes dans les environnements virtuels et augmentés. L’ajout d’informations relatives à l’accessibilité ou facilitant la prise de repères spatiaux directement dans l’environnement est, par exemple, une perspective qui est développée.